— 101 -
GENIA.- Ne serait-se pas le plus sage? Nous ne nous verrons plus
jamais.
OTTO - Cenia! Dans deux ans je serai là.
GENIAG- Dans deux ans!
MOTTO.- Si tu as confiance en moi, Genia. Je puis être là plus tot
aussi. Benucoup plus tôt. Il y a d'autres possibilités pour moi.
Tu le sais... Je ne devrais pas partir, Genis.
GENIA.- Tu le dois. Il le faut, plutôt, c'est un commandement.
OTTO.- Comment pourrai-je vivre sans toi!
GENIA.- Tu le pourras. C'était beau mais c'est maintenant du passé.
Sois heureux dans ton voyage, Otto, et heureur dans ta vie.
(silence)
OTTO.- Que feras-tu quand je serai parti?
GENIA.- Je ne sais pas. Aujourd'hui je ne le sais pas. Que savions-
nous de maintenant il y a quelques semaines, même quelaues jours
...On glisse. On glisse toujours plus loin, qui sait où.
OTTO.- Comment peux-tu dire... Oh, je te comprende! Tu parles ainsi
pour me rendre notre séparation plus légère. Genia... souviens-
toi, Genia...
GENIA.- Je me souviens. Oh, oui je me souviens (Amèrement
Mais 1'ou¬
bli ne commence pas autrement.
OTTO.- Tu as donc plaisir à me faire de la peine?
GENIA. - Pourquoi me crois-tu meilleure que je ne suis? Je no suis pas
meilleure que d'autres. Tu ne remarques pas? Je mente, je dissi¬
mult. Je joue la comédie devant tout le monde, - devant M. Natter
et devant Mus Wahl... devant ta mere aussi bien que devant ma
femme de chambre. Je joue à l'honnée femme - et la nuit je laisse
ma fenêtre ouverte pour mon amant. J'éoris à mon fils qu'il peut
GENIA.- Ne serait-se pas le plus sage? Nous ne nous verrons plus
jamais.
OTTO - Cenia! Dans deux ans je serai là.
GENIAG- Dans deux ans!
MOTTO.- Si tu as confiance en moi, Genia. Je puis être là plus tot
aussi. Benucoup plus tôt. Il y a d'autres possibilités pour moi.
Tu le sais... Je ne devrais pas partir, Genis.
GENIA.- Tu le dois. Il le faut, plutôt, c'est un commandement.
OTTO.- Comment pourrai-je vivre sans toi!
GENIA.- Tu le pourras. C'était beau mais c'est maintenant du passé.
Sois heureux dans ton voyage, Otto, et heureur dans ta vie.
(silence)
OTTO.- Que feras-tu quand je serai parti?
GENIA.- Je ne sais pas. Aujourd'hui je ne le sais pas. Que savions-
nous de maintenant il y a quelques semaines, même quelaues jours
...On glisse. On glisse toujours plus loin, qui sait où.
OTTO.- Comment peux-tu dire... Oh, je te comprende! Tu parles ainsi
pour me rendre notre séparation plus légère. Genia... souviens-
toi, Genia...
GENIA.- Je me souviens. Oh, oui je me souviens (Amèrement
Mais 1'ou¬
bli ne commence pas autrement.
OTTO.- Tu as donc plaisir à me faire de la peine?
GENIA. - Pourquoi me crois-tu meilleure que je ne suis? Je no suis pas
meilleure que d'autres. Tu ne remarques pas? Je mente, je dissi¬
mult. Je joue la comédie devant tout le monde, - devant M. Natter
et devant Mus Wahl... devant ta mere aussi bien que devant ma
femme de chambre. Je joue à l'honnée femme - et la nuit je laisse
ma fenêtre ouverte pour mon amant. J'éoris à mon fils qu'il peut