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que
Mme MEINHOUD.
Ne me remerciez pas. J'ai le choix entre vous
en vouloir beaucoup - ou être très bonne pour vous. Et
quand je suis sortie de chez moi, la question n'était pas
encore tranchée. Parce que tous ces derniers temps
maintenant qu'il est parti, je puis bien vous le dire, Genig¬
j'ai eu quelquefois réellement peur...
Peur....?
GENIA.
Mme MEINHOUD
Je connais mon fils... Je me suis rendu compte combien
il avait souffert ces derniers temps? Il n'est pas du
tout fait... pour vitre dans de fausses situation...
J'avais peur pour lui... Voua aviez pris tant d'importance
pour lui Cenia! Plus que sa profession, que son avenir, que
moi, que sa vie. Si voue saviez ce que j'ai craint. Et je
me suis tue. Je devais me taire. Et il fallait pourtant
bien comprendre. Je l'ai vu venir du premier jour où Otto
est entré dans votre maison. Valgré toute mon irritation,
mon angoisse, ma jalousie, je dois le comprendre. Vous
étiez si seule, Genia, et si blessée... depuis des années!
Finaleaent un plus mauvais qu'Otto aurait pu venir - je
n'aurais pas pu vous en vouloir. Et maintenant-qu'il est
parti, toute ma colère et ma jalousie sont parties, et je
me suis demandée : comment supporte-t-elle cela? Elle -
qui l'a aimé!
Mme Weinhold, je ne suis vraiment pas digne de tant d'inté-
Grès-Londres.
rêt.- Je vais essayer de l'oublier. Et j'y arriverai? C'est
certain. - aussi certain qu'il n'oubligt sussi. J'ai la
ferme volonté de l'oublier. Vous me regardez, Mme Meinhold
Vous ne me croyez pas? Vous ne devez avoir aucune crainte.
Il n'a rien été convenu entre nous. Je vous le jure... Nous
que
Mme MEINHOUD.
Ne me remerciez pas. J'ai le choix entre vous
en vouloir beaucoup - ou être très bonne pour vous. Et
quand je suis sortie de chez moi, la question n'était pas
encore tranchée. Parce que tous ces derniers temps
maintenant qu'il est parti, je puis bien vous le dire, Genig¬
j'ai eu quelquefois réellement peur...
Peur....?
GENIA.
Mme MEINHOUD
Je connais mon fils... Je me suis rendu compte combien
il avait souffert ces derniers temps? Il n'est pas du
tout fait... pour vitre dans de fausses situation...
J'avais peur pour lui... Voua aviez pris tant d'importance
pour lui Cenia! Plus que sa profession, que son avenir, que
moi, que sa vie. Si voue saviez ce que j'ai craint. Et je
me suis tue. Je devais me taire. Et il fallait pourtant
bien comprendre. Je l'ai vu venir du premier jour où Otto
est entré dans votre maison. Valgré toute mon irritation,
mon angoisse, ma jalousie, je dois le comprendre. Vous
étiez si seule, Genia, et si blessée... depuis des années!
Finaleaent un plus mauvais qu'Otto aurait pu venir - je
n'aurais pas pu vous en vouloir. Et maintenant-qu'il est
parti, toute ma colère et ma jalousie sont parties, et je
me suis demandée : comment supporte-t-elle cela? Elle -
qui l'a aimé!
Mme Weinhold, je ne suis vraiment pas digne de tant d'inté-
Grès-Londres.
rêt.- Je vais essayer de l'oublier. Et j'y arriverai? C'est
certain. - aussi certain qu'il n'oubligt sussi. J'ai la
ferme volonté de l'oublier. Vous me regardez, Mme Meinhold
Vous ne me croyez pas? Vous ne devez avoir aucune crainte.
Il n'a rien été convenu entre nous. Je vous le jure... Nous