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MAUER. - Allons... si tu prends la chose ainsi... tout est bien.
FREDERIC.- Crois-tu qu'il y ait encore beaucoup de jeunes filles de
par le monde qui n'aient pas été embrassées? Cela doit arriver
aussi quelquefois dans la plaine! S'imaginer pour ça qu'une
femme est indigne de vous, c'est de la folie... permets-moi de
telle dire.
MAUER. - Est-ce que cela t'a usa beaucoup de mentir?
quelquefois. Mais ce n'est pas ce que je fais en ce moment. Et
FRED.
maintenant je vais te dire encore quelque chose. Même s'il était
arrivé quelque chose de PLUS.... que ce baiser....
HAUER.- Jehne te l'ai pas demandé. Et je t'assure qu'il m'est aujour-
d'hui bien indifférent au fond, de savoir ce qui s'est passé
entre vous.
EEERIC.- En cela, mon cher Mauer, tu as tort.
TAUER. Ah....
ERIC.- Il vaudrait peut-être mieux pour toi qu'elle ait été ma ma¬
tresse. Ce serait une chose passée... Tu serais pour ainsi dire
plus sût.
MAUER.- Tu commences à m'amuser.
FRED.- Cela me fait plaisir. C'est ce qu'il y a de plus important
dans une conversation. uant à la vérité... on ne sait jamais...
MAUER.- C'est d'Erna Bêne que je pourrais l'apprendre.
FRED. — Tu crois?....
MAUER.- Mentir est vraiment la seule chose dont je ne la crois pas
FRELERIC.- Il se peut que tu sies raison. Et voilà l'essentiel. Je
capable.
crois qu'il est exagéré de juger les femmes seulement sur les
questions d'amour. Nous oublions toujours que dans la vie de
chaque femme, même si elle a un amant, il y a beaucoup d'heures
pendant lesquelles elle pense à toute autre chose qu'à l'amour.
gung
MAUER. - Allons... si tu prends la chose ainsi... tout est bien.
FREDERIC.- Crois-tu qu'il y ait encore beaucoup de jeunes filles de
par le monde qui n'aient pas été embrassées? Cela doit arriver
aussi quelquefois dans la plaine! S'imaginer pour ça qu'une
femme est indigne de vous, c'est de la folie... permets-moi de
telle dire.
MAUER. - Est-ce que cela t'a usa beaucoup de mentir?
quelquefois. Mais ce n'est pas ce que je fais en ce moment. Et
FRED.
maintenant je vais te dire encore quelque chose. Même s'il était
arrivé quelque chose de PLUS.... que ce baiser....
HAUER.- Jehne te l'ai pas demandé. Et je t'assure qu'il m'est aujour-
d'hui bien indifférent au fond, de savoir ce qui s'est passé
entre vous.
EEERIC.- En cela, mon cher Mauer, tu as tort.
TAUER. Ah....
ERIC.- Il vaudrait peut-être mieux pour toi qu'elle ait été ma ma¬
tresse. Ce serait une chose passée... Tu serais pour ainsi dire
plus sût.
MAUER.- Tu commences à m'amuser.
FRED.- Cela me fait plaisir. C'est ce qu'il y a de plus important
dans une conversation. uant à la vérité... on ne sait jamais...
MAUER.- C'est d'Erna Bêne que je pourrais l'apprendre.
FRED. — Tu crois?....
MAUER.- Mentir est vraiment la seule chose dont je ne la crois pas
FRELERIC.- Il se peut que tu sies raison. Et voilà l'essentiel. Je
capable.
crois qu'il est exagéré de juger les femmes seulement sur les
questions d'amour. Nous oublions toujours que dans la vie de
chaque femme, même si elle a un amant, il y a beaucoup d'heures
pendant lesquelles elle pense à toute autre chose qu'à l'amour.
gung