A244: Französischsprachige Übersetzungen II Le Pays Lontain, Seite 13

-12-
AUER.— Oh! -
ENIA.- Avec mon fils, naturellement. Vous pouvez être tranquille,
je ne lui aurais pas laisse Peroy.
AUER.- Vous avez voulu quitter Frédéric...?
ENIA.- Oui, je l'ai voulu une fois... Et une autre fois j'ai été sur
le point de me tuer. En vérité, tout cela est déjà loin. Peut-
être ces souvenirs reviennent-iis seulement parce que....
AUKR. - certainement.... vous ne l'auriez jamais fait... ne serait-
ce que pour ne pas lui causer de désagrément.
ENIA.- Est-ce que vous croyez que j'ai tant d'égards? C'est une
erreur, docteur.... Il a été aussi un temps où j'étais prête
à faire ce qui peut être le plus désagréable à un homme, sur-
tout à un homme organeilleux. Me... venger.
AUER.- Vous venger?
ENIA. - Disons; prendre ma revanche.
AUER.- Ah! Comme ça... C'eût été le plus simple dans tous les cas.
Et la chose aurait peut-être en d'autres avantages. Cela peut
se présenter encore. L'heure du destin peut aussi une fois
sonner pour vous madame Genia.
Et pourquoi serait-ce nécessairement l'heure du destin.
KNIA.
AUKR.- (gravement
Pour vous si, ce serait justement cela, et c'est
dommage. Pour moi mon sentiment de la justice se révolte de-
puis longtemps à l'idée que mon viel ami Fréderie ne paierait
pas un jour la douloureuse, lui aussi.
EMIA.- Et qui vous dit, cher Docteur que Frédéric ne paye pas? Faut-il
que ce soit absolument en même monnaie? Il paye déjà - à sa ma-
nière! Tout ne vaé pas pour lui aussi bien que vous croyez, ni