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FREERIC.- Il ne faut pas parler de l'avenir, enfant. On ne doit rien
prédire, ni pour soi ni pour los autres. Même pour la prochaine
minute! Crois-moi.
Et penses-tu vraiment que si j'aimais quelqu'un après toi - je
ERNA.
pourrais lui cacher....
VREDERIC.- certainement tu le pourrais. Et tu aurais raison. Je ne
l'assure, nous ne méritons pas autre chose...
ERNA.- "Nous"... Il y en a de meilleurs que toi.
FREDERIC. - Crois-tu? (Il se lève)
ERNA. - Qu'as-tu donc? Pourquoi es-tu si distrait? Fourquoi regardes-
tu toujours vers la portez Attends-tu quelqu'un?
FREDERIC.- Oui, le docteur Mauer.
ERNA.- Le docteur Mauer? que lui veux-tu?
FREDERIC. - c'est pour une question d'affaires.
ERNA.- Mauer n'est pas un avocat....
FREYERIC. - Mais un ami.
ERNA.- Crois-tu qu'il l'est toujours?
FREDERIC.- Oui. De telles choses ne dépendent pas des expériences?
qu'on a pu faire l'un avec l'autre. C'est parce que les rapports
intimes subsistent que les désillusions font souffrir... Mais
comme ces choses-là sont toujours liées... Vois-tu il y a seule-
ment des amours éternelles et des amities éternel]es. Et Mauer
est et reste mon unique ami. C'est un point acquis... Même s'il
devait me tuer un jour, il n'en serait pas autrement.
KRMA.- Qu'as-tu donc de si important à lui dire?
FREDERIC.- Cela a trait à mon voyage en Amérique.
ERNA.- Tu es donc décidé à partir:
FREDERIO.- Oui... Et il y a bien des choses à régler - du passé pour
FREERIC.- Il ne faut pas parler de l'avenir, enfant. On ne doit rien
prédire, ni pour soi ni pour los autres. Même pour la prochaine
minute! Crois-moi.
Et penses-tu vraiment que si j'aimais quelqu'un après toi - je
ERNA.
pourrais lui cacher....
VREDERIC.- certainement tu le pourrais. Et tu aurais raison. Je ne
l'assure, nous ne méritons pas autre chose...
ERNA.- "Nous"... Il y en a de meilleurs que toi.
FREDERIC. - Crois-tu? (Il se lève)
ERNA. - Qu'as-tu donc? Pourquoi es-tu si distrait? Fourquoi regardes-
tu toujours vers la portez Attends-tu quelqu'un?
FREDERIC.- Oui, le docteur Mauer.
ERNA.- Le docteur Mauer? que lui veux-tu?
FREDERIC. - c'est pour une question d'affaires.
ERNA.- Mauer n'est pas un avocat....
FREYERIC. - Mais un ami.
ERNA.- Crois-tu qu'il l'est toujours?
FREDERIC.- Oui. De telles choses ne dépendent pas des expériences?
qu'on a pu faire l'un avec l'autre. C'est parce que les rapports
intimes subsistent que les désillusions font souffrir... Mais
comme ces choses-là sont toujours liées... Vois-tu il y a seule-
ment des amours éternelles et des amities éternel]es. Et Mauer
est et reste mon unique ami. C'est un point acquis... Même s'il
devait me tuer un jour, il n'en serait pas autrement.
KRMA.- Qu'as-tu donc de si important à lui dire?
FREDERIC.- Cela a trait à mon voyage en Amérique.
ERNA.- Tu es donc décidé à partir:
FREDERIO.- Oui... Et il y a bien des choses à régler - du passé pour