jusque dans la forêt. Oui, j'ai tout
frevu
Je veux raconter maintenant toute
l'affaire. Je m'appelle Andre
Chamayer, je suis âgé de trente - quatre
ans, je suis employé à la Caisse d
épargnes, je suis depuis quatre ans marié
et se demeure dans la Hernalser Haupt-
strable 64. J'ai connu ma femme
sept ans avant de l'épouser et parce
qu'elle m'aimait elle a refusé deux
concurrents, un employé qui avait 1800
florins de gages et un très bel étudiant
en médecine de Criesste. Elle les refusa
tous les dent, à cause de moi quoique,
Je ne fusse ni beau, ni riche et que
notre mariage se remit d'année en
année. Les gens prétendent à présent
que cette femme qui pendant sept
années m'avait si patiemment et
tendu, me trompait
Oh! que tout ce monde est sat et vulgaire!
Mais à présent ils se tairont.
ils diront tous: oui, nous avons eu
tort, il n'aurait pas du se tuer...
Mai, je vous dis que c'est nécessaire.
Toute ma vie, je serais raillé et on
se maquerait de moi. Il n'y a qu'un
être qui est bon et noble. C'est le vient
docteur Walter Brunner. Om, avant
de me laisser pénétrer dans la chambre
de ma femme il me dit: Mon cher
ne vous effrayez pas. Il arrive parfois
de pareilles choses. Je vais vous apparter
le livre de Limboek et d'autre livres qui
traitent de ce sujet :
L’égarement de la vue des femmes enceintes
Je prie ma famille de rendre ces livres
au docteur Brauner et de lui présenter
mes respectueux hommages.
Je n'ai pas à donner d'autres ordres.
Mon testament est écrit depuis long¬
temps, je n'ai aucune raison de le
changer, parce que ma femme m'a été
fidèle et que l'enfant qu'elle a mis au mon
de est le mien. Il a la peau d’une couleur
un peu bizarre, mais je vais l'expliquer
de la manière la plus simple.
Si nous vivions parmi des gens qui
ne sont ni sots, ni malicieux, je n'au¬
rais pas besoin de me tuer. chacun
comprendrait. Mais personne ne veut
le comprendre; on rit, on se moque
de moi. Même M. Gustave Rengelhofer,
l'oncle de ma femme, un homme que
j'ai toujours beaucoup respecté, il a q
cligné les yeux d'une façon inquietante
quand il a vu mon enfant pour la
première fois, et ma mère m'a serre la
main d'un geste plein de compasion.
Mes camarades au bureau ont chuchale
quand je suis entré, hier, notre consierge
m'a ri au nez; la cuisinière a une
mine si gare, comme si elle avait
trop bu... l'épicier me regarde
l'autre jour, il s'est arrêté sans la
frevu
Je veux raconter maintenant toute
l'affaire. Je m'appelle Andre
Chamayer, je suis âgé de trente - quatre
ans, je suis employé à la Caisse d
épargnes, je suis depuis quatre ans marié
et se demeure dans la Hernalser Haupt-
strable 64. J'ai connu ma femme
sept ans avant de l'épouser et parce
qu'elle m'aimait elle a refusé deux
concurrents, un employé qui avait 1800
florins de gages et un très bel étudiant
en médecine de Criesste. Elle les refusa
tous les dent, à cause de moi quoique,
Je ne fusse ni beau, ni riche et que
notre mariage se remit d'année en
année. Les gens prétendent à présent
que cette femme qui pendant sept
années m'avait si patiemment et
tendu, me trompait
Oh! que tout ce monde est sat et vulgaire!
Mais à présent ils se tairont.
ils diront tous: oui, nous avons eu
tort, il n'aurait pas du se tuer...
Mai, je vous dis que c'est nécessaire.
Toute ma vie, je serais raillé et on
se maquerait de moi. Il n'y a qu'un
être qui est bon et noble. C'est le vient
docteur Walter Brunner. Om, avant
de me laisser pénétrer dans la chambre
de ma femme il me dit: Mon cher
ne vous effrayez pas. Il arrive parfois
de pareilles choses. Je vais vous apparter
le livre de Limboek et d'autre livres qui
traitent de ce sujet :
L’égarement de la vue des femmes enceintes
Je prie ma famille de rendre ces livres
au docteur Brauner et de lui présenter
mes respectueux hommages.
Je n'ai pas à donner d'autres ordres.
Mon testament est écrit depuis long¬
temps, je n'ai aucune raison de le
changer, parce que ma femme m'a été
fidèle et que l'enfant qu'elle a mis au mon
de est le mien. Il a la peau d’une couleur
un peu bizarre, mais je vais l'expliquer
de la manière la plus simple.
Si nous vivions parmi des gens qui
ne sont ni sots, ni malicieux, je n'au¬
rais pas besoin de me tuer. chacun
comprendrait. Mais personne ne veut
le comprendre; on rit, on se moque
de moi. Même M. Gustave Rengelhofer,
l'oncle de ma femme, un homme que
j'ai toujours beaucoup respecté, il a q
cligné les yeux d'une façon inquietante
quand il a vu mon enfant pour la
première fois, et ma mère m'a serre la
main d'un geste plein de compasion.
Mes camarades au bureau ont chuchale
quand je suis entré, hier, notre consierge
m'a ri au nez; la cuisinière a une
mine si gare, comme si elle avait
trop bu... l'épicier me regarde
l'autre jour, il s'est arrêté sans la