JOSEPHINE
Ah! Enderlé... Mais non, mais non!
VOGEL
On sait ce qu'on sait!
JOSEPHINE (offensée)
Eh ben merci! Pour qui me prenez vous, monsieur? (tendrement) Ch) mon
petit Rodolphe! Et puis,un camarade,est.oe qu'on y pense jamais!
VOGEL
Du reste, tu peux faire ce que tu veux ; est-ce que ce me regarde!
JOSEPHINE
A la bonheur! Tu n'es pas jaloux,toi! Obest le cas de le dire. Au revoir!
VOGEL
A ce soir, alors. Et tu tacherade bien jouer pour que je n'aie pas
honte devant mes camarades.
JOSEPHINE
Tu seras là?
VOGEL
Mais comment donc? (la saluant negligemment) Bonjour!
JOSEPHINE ( fait le salut militaire)
(Elle s'avance un peu vers le théâtre ; cause quelque temps avec ses
collegues et disparaît par l'entrée des artistes. Pendant ce temps
VOGEL a rencontré le DOCTEUR WÈLLNER.)
scene II.
VOGEL; LE toncieur weLLNER.
l'LE DoOTNUR a 30 ans,il est grand et fort. Il porte un pinse-nes
sans cordon - complet gris.Il fume un eigare.)
V O GEL (il traite le docteur avec un léger méprie,
comme du reste tous les autres civils.)
Bonjour dooteur.
LE D C T E U R (traite Vogel avec une certaine ironie
mais dont l'autre ne s'aperçoit pas.)
Bonsoir lieutenant, Que diable avez vous fait toute la journée? On ne vous
a pas vu au Casino oe matin?